Bail commercial location de bureaux
Exemple du bail commercial rédigé par une SCI pour louer des locaux à usage de bureaux (plutôt qu’un bail professionnel).
Ce modèle de bail complète l’autre exemple présenté sur ce site pour la location de bureaux par un bail commercial.
Bail commercial (locaux situés dans un immeuble en copropriété)
Entre les soussignés
La Société Civile Immobilière ANDOLIE, au capital de mille euros, ayant son siège au 127 rue de Ménilmontant 75020 Paris, dont le numéro d’identification est SIREN 425 534 979, et immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris.
Représentée par M. Alexandre Debanne, agissant en qualité de gérant, ayant tous pouvoirs à l’effet des présentes.
D’une part,
ci-après dénommé le « Bailleur »,
et
La société ETERNELNET au capital de dix mille euros ayant son siège social à 64, rue Dulong, 75017 Paris, dont le numéro d’identification est 476 542 715, au registre du commerce et des sociétés de Paris.
Représentée par M Stéphane REYES, agissant en qualité de gérant, ayant tous pouvoirs à l’effet des présentes.
D’autre part,
ci-après dénommé le « Preneur »,
Le bailleur donne à bail, aux conditions ci-après, au preneur qui accepte les locaux dont la désignation suit.
Désignation
Description générale
Dans un immeuble sis au 18 rue Saint Georges, 75009 Paris, les locaux à usage de bureaux ci-après :au rez-de-chaussée : les lots :
– n°3, au sous-sol, une cave, et les tantièmes suivants : 1/1007èmes des parties communes générales,
– n°4, au sous-sol, une cave, et les tantièmes suivants : 1/1007èmes des parties communes générales,
– n°13 au rez-de chaussée, un atelier et un débarras sur cour, et les tantièmes suivants : 40/1007èmes des parties communes générales,
– n°14 au rez-de chaussée, un atelier et une cuisine, et les tantièmes suivants : 41/1007èmes des parties communes générales.
sont également inclus dans cette location les enclaves, passages ou locaux ne formant pas un lot mais compris à l’intérieur de la partie délimitée du plan visé ci-après. Sont toutefois exclues les gaines.
Le tout tel que délimité en teinte rouge sur le plan réduit annexé, seul document auquel les parties entendent se référer pour délimiter les
locaux loués.
Les numéros de lots résultent de l’état descriptif de division de l’immeuble : aux lots sont attachés des tantièmes de parties communes. Un règlement de copropriété, reçu par Maître Guy BELLARGENT le 20 juillet 1970, opposable au locataire, définit les règles d’occupation des locaux.
Le locataire devra respecter l’ensemble de ces conditions d’occupation, un extrait du règlement lui est remis à cet effet.
À titre indicatif, le présent bail n’étant pas fait à contenance, les locaux désignés ci-dessus représentent une superficie d’environ 57 m2.
Il est précisé que toute erreur dans la désignation ci-dessus ne peut justifier ni réduction ni augmentation du loyer.
Les parties déclarent entendre se référer au seul plan précité afin de délimiter l’étendue des locaux loués.
Le preneur déclare connaître parfaitement les locaux donnés à bail pour les avoir vus et visités et que ces locaux correspondent à ses besoins.
Il reconnaît que les locaux décrits forment un tout indivisible ne pouvant en aucun cas entraîner la création de locaux distincts ou faire l’objet de locations distinctes.
Un état des lieux sera établi en présence du bailleur et du preneur, au moment où les locaux seront mis à la disposition du preneur par la remise des clés. À défaut d’établissement de cet état des lieux du fait du preneur, celui-ci sera réputé avoir reçu les locaux en parfait état.
Modalités d’accès aux lieux loués et interdictions
Le preneur, ses préposés, les représentants et toutes autres personnes auront accès aux lieux loués par le bailleur.
Toutes réceptions de clientèle et livraisons de matériels de bureau et fournitures s’effectueront par l’entrée principale située au 18 rue Saint Georges, 75009 Paris.
Il est interdit au d’embarrasser, d’occuper même temporairement ou d’annexer même partiellement les parties de l’ensemble immobilier non comprises dans la présente location.
Le preneur ne pourra utiliser en commun avec les copropriétaires et les autres locataires du même ensemble immobilier que les parties communes nécessaires pour la desserte des locaux et sous les réserves indiquées ci-dessus.
Travaux d’aménagement
Tout projet d’aménagement devra, avant réalisation, être autorisé par le bailleur au vu des documents permettant d’apprécier l’importance et la consistance des travaux (plans, descriptifs de travaux, notices techniques). En outre, le bailleur pourra imposer, en cas de travaux touchant le gros œuvre, la surveillance d’un architecte ou d’un bureau d’études agréé par lui dont les honoraires seront supportés par le preneur.
Durée - Entrée en jouissance
Le présent bail est consenti et accepté pour une durée de 9 années entières et consécutives qui commence à courir à compter du 1e octobre 2009.
De convention expresse, le preneur pourra dénoncer le bail à l’expiration de chaque période triennale sous réserve de donner congé par courrier recommandé avec accusé de réception au moins six mois avant.
Le bailleur pourra dénoncer la présente location à l’expiration d’une période triennale pour les cas prévus aux articles L. 145-18, L. 145-21 et L. 145-24 du code de commerce.
En outre, conformément à l’article L. 145-4 du code précité, le preneur personne physique ou le gérant majoritaire de SARL qui aura demandé ses droits à la retraite ou qui bénéficiera d’une pension d’invalidité pourra, après justification auprès du bailleur, donner congé à tout moment ; il devra signifier son congé par acte d’huissier en respectant les usages et au moins six mois avant le départ prévu. Son congé pour être valable devra être accompagné de justificatifs sur son droit à la retraite ou du titre de pension.
Amiante - Termites - Plomb
Amiante
Le bailleur déclare que l’immeuble entre dans le champ d’application du décret 96-97 du 7 février 1996 (immeubles bâtis dont le permis de construire est antérieur au 1/07/1997) relatif à la réglementation sur l’amiante. Une recherche d’amiante a été effectuée à la demande du syndicat des copropriétaires dans l’immeuble en copropriété par le bureau spécialisé, lequel est titulaire d’une assurance professionnelle pour ce type de mission.
Il résulte de cette recherche qui a porté à la fois sur les parties communes mais également sur les lots objets de la présente location (ou l’immeuble loué) une situation négative au regard des obligations pesant en ce domaine sur le bailleur ; le tout ainsi qu’il en résulte de l’attestation délivrée par le bureau précité et dont une photocopie est demeurée annexée aux présentes.
Le bailleur mettra à la disposition du locataire le dossier technique amiante et sa fiche récapitulative lorsqu’elles seront établies tant dans les parties privatives que communes s’il y a lieu et ce, au plus tard le 31 décembre 2010.
Termites
Dans l’hypothèse où le locataire constaterait la présence de termites, il en fera la déclaration en mairie conformément à la loi 99-471 du 8 juin 1999 et du décret d’application 2000-613 du 3 juillet 2000. En même temps, il informera le bailleur de cet état de fait et joindra à sa notification une copie de la déclaration en mairie.
Plomb
Le propriétaire déclare qu’il n’a reçu aucune notification du préfet lui imposant de réaliser des travaux ou l’informant qu’il fait procéder aux travaux nécessaires pour supprimer les risques liés à la présence de plomb dans l’immeuble. Il précise qu’il a interrogé le syndic de l’immeuble, lequel lui a déclaré qu’il n’a été destinataire d’aucune notification concernant la présence de plomb dans l’immeuble dont dépendent les locaux loués.
Risques technologiques ou risques naturels prévisibles
Le propriétaire déclare que les locaux ne sont pas situés dans une zone couverte par un plan de prévention des risques technologiques ou par un plan des risques naturels prévisibles prescrit ou approuvé ou dans une zone de sismicité au sens de l’article L. 125-5 du code de l’environnement.
Diagnostic de performance énergétique
A été annexé au présent bail un diagnostic de performance énergétique du bâtiment établi conformément aux dispositions de l’article L. 134-1 du code de la construction et de l’habitation (à compter d 1er juillet 2007, ce document devra être annexé à tout nouveau contrat).
Activités autorisées
Le preneur déclare qu’il utilisera l’ensemble des locaux, objet du présent bail, à usage exclusif de bureaux pour l’exercice d’édition de logiciels, de recherche et développement, d’hébergement de systèmes informatiques et de prestations de services informatiques.
Les locaux ne pourront servir ni au dépôt, ni à la livraison de marchandises.
Les locaux ne pourront être utilisés pour la domiciliation des sièges sociaux de sociétés, sauf autorisation expresse du bailleur.
La destination ci-dessus est stipulée à l’exclusion de toute autre.
Le bailleur s’interdit dans le surplus de l’immeuble d’exploiter directement ou indirectement ou de consentir à bail pour l’exploitation d’une activité similaire à celle du preneur ou susceptible de le concurrencer.
L’exercice de toute activité non autorisée constituera une infraction entraînant la résiliation du bail sans mise en demeure préalable.
Pendant toute la durée du bail, l’autorisation donnée au preneur d’exercer certaines activités l’oblige à se conformer à tous règlements et arrêtés, injonctions administratives ou toutes modifications les concernant et à en supporter les frais : le tout sans recours contre le bailleur et de manière que ce dernier ne soit jamais recherché ou inquiété à ce sujet.
Le preneur fait son affaire personnelle de tous les griefs, qui seraient faits au bailleur à son sujet, de manière que ce dernier ne soit jamais inquiété et soit garanti de toutes les conséquences qui pourraient en résulter. Le preneur devra toujours exercer son activité conformément aux dispositions prévues dans le règlement de copropriété.
Utilisation
Le preneur devra maintenir les locaux loués en état permanent d’utilisation effective.
Conditions générales de jouissance
Ce bail est conclu sous les conditions, charges et clauses ordinaires en pareille matière et, en outre, sous celles indiquées ci-après que le preneur s’engage, dès à présent, à respecter.
Le preneur s’engage :
1/ à prendre les lieux objets du présent bail dans l’état où ils se trouvent au moment de l’entrée en jouissance et qu’il connaît pour les avoir visités ;
2/ à exercer son activité professionnelle en prenant toutes précautions nécessaires afin que rien ne puisse troubler la tranquillité de l’immeuble immobilier et apporter un trouble de jouissance aux autres occupants, ni par lui-même ni par son personnel ;
3/ à se conformer scrupuleusement aux prescriptions, règlements et ordonnances en vigueur, notamment en ce qui concerne la voirie, la salubrité, la sécurité, la police, l’inspection du travail, de façon que le bailleur ne soit jamais inquiété et recherché à ce sujet ;
4/ à se soumettre, pour l’exploitation de son activité, aux lois, règlements, prescriptions administratives et aux usages et règlements de jouissance, le bailleur ne souscrivant aucune garantie à cet égard ainsi qu’il a été indiqué ;
5/ à respecter les dispositions du règlement de copropriété de l’immeuble dont un extrait lui a été remis (s’il existe un règlement) ;
6/ à ne poser à ses frais, à la porte des locaux, que des plaques dont l’emplacement, le type et les dimensions auront été agréés par le bailleur et les associés ou le gérant de l’immeuble. De même, le preneur ne pourra poser ni enseigne ni store ou réaliser une installation quelconque intéressant l’aspect extérieur de l’immeuble, sans l’accord préalable et écrit du bailleur ;
7/ à ne pas faire supporter aux planchers une charge supérieure à leur résistance telle que prévue aux normes en vigueur ;
8/ à ne pas introduire dans les locaux de matières dangereuses et notamment aucun produit explosif ou particulièrement inflammable ;
9/ à prendre toutes précautions utiles pour éviter le gel de tous les appareils, conduites et canalisations ;
10/ à n’exiger du bailleur aucune indemnité ni diminution de loyer pour toute interruption dans les services de l’immeuble et, notamment, s’ils existent, ceux de ventilation, de climatisation, de chauffage central, d’ascenseur, ni pour tous accidents ou tous dégâts qui pourraient survenir dans les lieux loués par suite de rupture de canalisations de gaz, d’eau, d’électricité ou de chauffage central, renonçant dès à présent à exercer toutes actions de ce chef contre le bailleur, le bailleur s’engageant toutefois à faire le nécessaire pour remédier, dans la mesure où cela pourra dépendre de lui-même, aux causes de l’interruption.
En cas d’expropriation pour cause d’utilité publique, il ne pourra être réclamé au bailleur, tous les droits du preneur étant réservés contre la partie expropriante.
D’une manière générale, tout abus de jouissance pourra entraîner la résiliation des présentes.
Travaux - Aménagements
1/ Le preneur maintiendra les lieux loués en parfait état d’entretien et effectuera, pendant le cours du bail et à ses frais, toutes les réparations qui seraient nécessaires. Le locataire prend en charge toutes les réparations d’entretien et de gros entretien et les réparations locatives, que ces réparations portent sur les parties privatives louées ou sur les parties communes à l’ensemble des occupants de l’immeuble considéré. Sont seules à la charge du bailleur les grosses réparations visées à l’article 606 du code civil et selon les applications qui en sont faites par la jurisprudence. Le coût des travaux d’entretien ou de gros entretien portant sur les locaux à usage privatif sera entièrement à la charge du preneur.
Il supportera au prorata des tantièmes ou des charges spéciales affectées aux lots concernés les travaux d’entretien ou de gros entretien des parties communes ou à usage commun.
2/ Toute réparation entraînant changement de distribution, démolition (même de cloison), percement de murs ou de voûtes, construction ou addition devra être soumise à l’autorisation expresse du bailleur auquel seront remis, au préalable, les documents techniques nécessaires (plan, notice technique, descriptif, etc.).
3/ En fin de bail, c’est-à-dire à la date à laquelle le présent bail prendra effectivement fin même si elle est antérieure à la date contractuelle du terme et quelle qu’en soit la cause, les aménagements de toute sorte, même ceux imposés par des dispositions administratives, deviendront automatiquement et de plein droit propriété du bailleur, à moins que celui-ci ne préfère demander le rétablissement des lieux dans leur état primitif aux frais du preneur. Toutefois, le bailleur ne pourra demander le rétablissement des lieux en leur état pour les travaux qu’il aura autorisés.
De convention expresse, le renouvellement éventuel du présent bail entraînera accession.
4/ Le preneur souffrira sans indemnité tous travaux, notamment d’amélioration ou même de construction nouvelle que le bailleur se réserve de faire exécuter ou qui seraient décidés par la copropriété, quels qu’en soient les inconvénients et la durée, cette dernière excéderait-elle quarante jours, et de laisser traverser ses locaux par toutes les canalisations nécessaires. Le bailleur, de son côté, s’engage à faire diligence pour réduire les conséquences gênantes de ces travaux. De même, en cas de travaux, quelle qu’en soit la durée, qui seraient exécutés dans l’immeuble, sur la voie publique ou sur les immeubles voisins, quelque gêne qu’il puisse en résulter pour lui, le preneur n’aura aucun recours contre le bailleur et ne pourra prétendre à aucune indemnité ni diminution de loyer.
Entretien
Le preneur entretiendra, à ses frais, les lieux loués en parfait état afin de les rendre dans cet état lors de son départ.
Le preneur ne devra, en aucun cas, rien faire ou laisser faire qui puisse détériorer les locaux et il avisera le bailleur immédiatement de toutes dépréciations, désordres, dégradations ou détériorations qui se seraient produites dans les lieux loués et sous peine d’être tenu personnellement de payer au bailleur le montant du préjudice direct ou indirect résultant pour lui de ce sinistre et du retard apporté à sa déclaration aux assureurs. En cas d’inobservation de ce devoir d’information, le preneur supportera le coût de tous les travaux, y compris les grosses réparations occasionnées.
Le bailleur pour sa part est obligé, sous réserve des dérogations et aménagements prévus au présent contrat, de délivrer au preneur la chose louée et la maintenir en l’état de servir à l’usage pour lequel elle a été louée.
Visite et surveillance
Pendant toute la durée du bail, le preneur devra laisser au bailleur ou à son représentant le libre accès des locaux chaque fois qu’il le jugera utile, notamment en cas de travaux ou pour s’assurer de leur état.
Le preneur devra laisser visiter lesdits biens immobiliers par le bailleur ou ses représentants, en cas de résiliation du bail, pendant une période de six mois précédant la date effective de son départ, et souffrir l’apposition d’écriteaux ou d’affiches à tels emplacements convenant au bailleur pendant la même période. Ces visites ne pourront avoir lieu qu’aux heures ouvrables après préavis de 24 heures de la part du bailleur.
Responsabilité - Recours - Assurances
1/ Le preneur devra faire son affaire personnelle, sans recours contre le bailleur, de tous dégâts causés dans les lieux loués du fait de troubles, émeutes, grèves, ainsi que des troubles de jouissance en résultant, sans toutefois que ceci puisse entraîner pour le preneur l’obligation de reconstruire.
Le bailleur ne pourra, en aucun cas et à aucun titre, être responsable des vols, détournements, détériorations ou actes criminels dont le preneur pourrait être victime dans les locaux loués, le preneur devant faire son affaire personnelle d’assurer comme il le jugera convenable la garde et la surveillance des locaux à lui loués, le bailleur ne souscrivant aucune garantie à cet égard. Il en sera de même pour tout dégât ou vol sur véhicule.
Il en est de même en cas de dégâts causés aux lieux loués et aux objets s’y trouvant par suite de fuites, d’infiltrations, d’humidité ou d’intervention de tous services publics ou de refoulement d’égouts ou pour toute autre circonstance, le preneur devant s’assurer contre ces risques sans recours contre le bailleur. Le bailleur n’est pas responsable des marchandises ou matériels détériorés, quelle qu’en soit la cause.
2/ Le preneur assurera ses biens, meubles, agencements, pour les dommages causés par incendie, explosion, dégâts des eaux, et se garantira contre les risques professionnels de son activité, les risques locatifs et les pertes de jouissance consécutives à un sinistre, les recours des voisins et des tiers, les bris de glace et généralement tous les autres risques assurés par les locataires dans les polices multirisques des compagnies d’assurances.
3/ Il devra maintenir et renouveler les assurances pendant toute la durée du bail, acquitter régulièrement les primes et cotisations et justifier du tout au bailleur.
Ces polices devront comporter une clause de renonciation à recours : le bailleur et ses assureurs envers le preneur, réciproquement, le preneur et ses assureurs envers le bailleur.
Si des sous-locations ou cessions étaient régulièrement réalisées, les renonciations à recours réciproques devraient figurer dans les contrats d’assurances de toutes les parties en cause : bailleur, preneur, sous-locataire, cessionnaire.
Le preneur devra s’assurer pour la responsabilité, y compris celle des tiers, consécutive aux travaux qu’il réaliserait dans les locaux loués.
Si l’activité exercée par le preneur entraînait soit pour le bailleur, soit pour le preneur, soit pour les colocataires, soit pour les voisins, des surprimes d’assurances, le preneur sera tenu à la fois d’indemniser le bailleur du montant de la surprime par lui payée et, en outre, de le garantir contre toutes les réclamations d’autres locataires ou voisins.
4/ Le preneur devra déclarer immédiatement au bailleur tout sinistre, quelle qu’en soit l’importance, même s’il n’en résulte aucun dégât apparent. Le preneur s’engage à aviser par lettre recommandée avec accusé de réception le bailleur et les autres locataires de toute cause de risques aggravants pouvant résulter de son activité ou de toute modification de celle-ci. Faute de s’y conformer, il s’engage à indemniser le bailleur de toutes les conséquences, issues du non-respect des dispositions de l’article L. 113-4 du code des assurances, qu’il aura ainsi fait supporter au bailleur.
Cession
Droit de cession
Le preneur pourra céder son droit au présent bail et en totalité seulement au successeur dans son fonds de commerce exerçant la même activité.
Dans tous les autres cas, le preneur ne pourra céder le droit au présent bail et en totalité qu’à la condition expresse qu’une telle cession soit autorisée par le bailleur qui en déterminera les conditions.
Toute autre cession sera nulle et entraînera la résiliation des présentes.
Forme de la cession
La cession au successeur dans l’activité sera établie par acte sous seing privé ou acte notarié auquel interviendra le bailleur ; signification aux frais du cédant ou du cessionnaire, dans les termes de l’article 1690 sera faite au bailleur sous peine de nullité de la cession. Si la cession est constatée par acte authentique, une copie exécutoire sera remise sans frais au bailleur.
Aucune cession ne pourra valablement intervenir sans paiement préalable ou simultané par le cédant au bailleur de toutes sommes dont il lui sera redevable, à quelque titre que ce soit. Les parties devront se régler entre elles le dépôt de garantie prévu ci-après qui restera entre les mains du bailleur.
En outre, le preneur cédant sera solidairement tenu avec son cessionnaire de toutes les obligations mises à sa charge, par les présentes, et notamment du paiement des loyers à leur échéance et de l’entière exécution de toutes les clauses du présent bail. Le bailleur pourra demander à chacun des débiteurs le paiement du total de la créance et l’entière exécution du bail. Cette solidarité vaudra pendant toute la durée du présent bail, y compris sa tacite reconduction. Elle s’imposera pendant la durée du bail renouvelé dans la mesure où elle aura été expressément reprise dans les charges et conditions de ce bail renouvelé. Le preneur est informé que cette solidarité dite passive ne peut être assimilée à un cautionnement solidaire.
En conséquence, tous les locataires successifs, même ceux qui, ayant cédé leur droit au bail, n’occuperaient plus les lieux loués, seront tenus solidairement entre eux à l’égard du bailleur du paiement des loyers et des charges et de l’exécution de toutes les clauses et conditions du présent bail, de telle sorte que le bailleur puisse agir contre le locataire d’origine et tous les locataires successifs ou l’un quelconque d’entre eux tenu solidairement du tout, sans qu’ils puissent opposer aucune exception.
Cet engagement de solidarité à l’égard des cessionnaires-cédants successifs devra être repris dans chaque acte de cession.
Les stipulations qui précèdent s’appliquent à tous les cas de cession sous quelque forme que ce soit y compris les cessions de droit indivis comme à l’apport du droit au bail à toute société, que cet apport soit fait à une société nouvelle ou à une société préexistante ; elles s’appliquent également en cas de redressement ou liquidation judiciaires.
Toute cession consentie au mépris des présentes clauses entraînerait la résiliation du bail si bon semble au bailleur.
Le preneur ne pourra se substituer ni aux personnes physiques, ni aux personnes morales dans les biens immobiliers.
Sous-location
Le bailleur autorise le preneur à sous-louer une partie des locaux au profit de sociétés filiales de la société ETERLNET, preneur aux présentes dans le but de les domicilier dans les lieux.
Seront seules retenues comme filiales les sociétés dont plus de la moitié du capital est possédée par le preneur et ce, conformément à l’article L. 233-1 du code de commerce.
Toutefois, cette autorisation de principe est subordonnée à une notification préalable au bailleur de la désignation de chaque société filiale souhaitant se domicilier, assortie de la justification que cette société répond aux conditions de l’article L. 233-1 précité.
Le loyer exigé de ce sous-locataire sera également porté dans cette notification.
Le preneur demeure garant du paiement de l’intégralité du loyer et des charges et responsable de l’exécution des conditions et charges du présent bail.
Ces sous-locations n’apporteront aucune novation aux présentes ni à la destination fixée. Elles ne créent aucun lien direct avec le bailleur ; le ou les sous-locataires ne pourront prétendre à aucun lien direct opposable au bailleur. Le ou les sous-locataires devront être informés du caractère indivisible du présent bail et de l’absence de droit envers le bailleur et l’accepter. Le preneur restera seul obligé envers le bailleur à l’exécution de toutes les obligations du présent bail.
Location-gérance
En cas de mise en gérance libre du fonds de commerce exploité par le preneur, celui-ci devra notifier au bailleur cette mise en gérance libre et lui remettre une copie du contrat qui devra contenir une clause précisant que le locataire-gérant ne pourra prétendre à aucun droit envers le bailleur et devra respecter l’ensemble des clauses du bail.
Charges
Le preneur paiera soit par règlement direct au fournisseur, soit par remboursement au bailleur, sa quote-part des frais d’entretien, services et charges de l’immeuble, majorée s’il y a lieu de la TVA, ainsi que les taxes et impôts prévus ci-après :
– il réglera directement toutes les dépenses de fourniture de services et de fluides individuels ainsi que les contrats d’entretien s’y rapportant ;
– il remboursera au bailleur l’ensemble des charges de copropriété, prestations et fournitures collectives telles qu’elles sont prévues au règlement de copropriété ou par l’assemblée des copropriétaires à l’exception des honoraires de syndic, des frais d’assemblée, ces charges étant supportées par le bailleur ; la participation du preneur sera calculée en fonction des tantièmes de répartition des charges affectés aux lots loués selon la nature des charges et c’est sur ces bases que les remboursements auront lieu.
Ces charges, taxes et impositions donneront lieu au versement d’une provision trimestrielle payable au bailleur en même temps que chacun des termes de loyer, le décompte définitif étant établi tous les ans après approbation des comptes par l’assemblée des copropriétaires et au vu des comptes définitifs. Le bailleur adressera au preneur ce décompte et une régularisation sera faite dans le mois de cet envoi.
À titre indicatif, il est précisé que la provision mensuelle est fixée pour la première année à 50 € ; elle sera augmentée ou diminuée chaque année en fonction du décompte définitif des charges de l’année précédente. Le calcul de cette provision a été effectué à partir du dernier décompte définitif de charges entre les mains du bailleur.
Impôts et taxes
Le preneur devra satisfaire à toutes charges de ville, de police ou de voirie dont les locataires sont ou pourraient être tenus, le tout de manière que le bailleur ne puisse être inquiété à ce sujet et, en particulier, acquitter les contributions personnelles et mobilières, les taxes locatives, la taxe professionnelle et, plus généralement, tous autres impôts dont le bailleur est responsable à un titre quelconque ; il devra justifier de leur acquit à toute réquisition et huit jours au moins avant le départ en fin de bail.
Téléphone
Le preneur fera son affaire personnelle de toutes les démarches administratives en vue d’obtenir l’installation et le branchement des lignes téléphoniques et assumera en outre les charges des taxes et redevances relatives aux branchements et abonnements. Le bailleur n’assure aucun réseau téléphonique.
Loyer
Le présent bail est consenti et accepté moyennant un loyer mensuel de 1.300,00€ (mille trois cents euros), soit un loyer annuel de 15.600,00€.
Modalités de règlement
Ce loyer sera payable par mois et d’avance (à échoir) au siège du bailleur ou aux bureaux de la personne gérant en son lieu et place lesdits locaux, sur factures établies par le bailleur.
Charges
Le remboursement des charges et prestations diverses interviendra dans les conditions plus amplement précisées à l’article « Charges » ci-dessus.
Révision du loyer
Le loyer sera révisé en application de la clause d’échelle mobile définie ci-après.
Le loyer annuel sera réajusté de plein droit chaque année, à la date anniversaire des présentes, en plus ou en moins et sans aucune formalité, demande ni mise en demeure, en fonction de la variation de l’indice national trimestriel du coût de la construction publié par l’INSEE.
La période de variation de l’indice prise en considération sera toujours égale à la durée s’écoulant entre chaque indexation.
L’indice de base est celui du premier trimestre 2009, soit 1503, l’indice servant pour le calcul de la variation est le dernier indice publié à la date de prise d’effet de l’indexation.
Il en sera de même pour les indexations successives, selon la formule ci-après. Le loyer annuel sera donc automatiquement et de plein droit égal, au début de chaque période annuelle, à la somme résultant de l’application de la formule L (1) = L (0) x I (1)/I (0) dans laquelle :
L (1) : correspond au loyer annuel de la nouvelle période ;
L (0) : représente le loyer annuel de la première année de bail ;
I (1) : le dernier indice INSEE publié au jour de la prise d’effet du nouveau loyer ;
I (0) : représentant l’indice INSEE d’origine, soit 1503.
Disparition ou non-application d’un indice
Dans le cas où l’indice ci-dessus ne pourrait plus être appliqué pour quelque cause que ce soit, il sera fait application, à compter de cette date, de l’indice le plus voisin parmi ceux existant alors applicables et publiés par l’INSEE ou un organisme de substitution. À défaut pour les parties de se mettre d’accord sur cet indice le plus voisin dans un délai de trois mois à compter de la date à laquelle l’une des parties aura proposé à l’autre, par écrit, un indice de remplacement, celui-ci sera déterminé par un expert pris sur la liste de ceux le plus souvent désignés comme experts par le tribunal de grande instance de Paris en matière de loyers commerciaux ou d’estimation de fonds de commerce.
Les honoraires et frais de l’expert et de sa désignation seront supportés, en partie égale, par le bailleur, d’une part, et par le preneur, d’autre part.
Caractère déterminant
Le bailleur déclare que les stipulations, relatives à l’indexation annuelle du loyer, constituent pour lui un motif déterminant de la conclusion du présent contrat, sans lesquelles celui-ci n’aurait pas été conclu, ce qui est expressément accepté par le preneur.
Clause résolutoire
1/ Il est expressément stipulé qu’à défaut de paiement d’un seul terme ou fraction de terme de loyer ou accessoires à son échéance, ou en cas d’inexécution d’une seule des conditions du bail ou à défaut de paiement des frais de poursuite, et un mois après une mise en demeure ou un commandement resté infructueux, le bail sera résilié de plein droit, même dans le cas de paiement ou d’exécution postérieurs à l’expiration du délai ci-dessus.
À cet égard, il est précisé que sont sanctionnables, par le jeu de la clause résolutoire et selon les mêmes modalités, les charges et conditions du bail mais aussi le non-respect des clauses insérées sous les divers paragraphes ou parties présentes. En conséquence, le présent bail sera résilié après une simple mise en demeure d’exécuter la ou les clauses concernées du bail restées sans effet pendant le délai d’un mois. À défaut d’exécution ou de paiement dans le délai d’un mois, l’expulsion pourra intervenir sur simple ordonnance de référé qui constatera simplement l’acquis de la clause résolutoire.
La présente clause résolutoire et ses effets immédiats ne privent pas le bailleur de son droit d’exercer la résiliation judiciaire pour les mêmes faits.
2/ En cas d’inobservation par le locataire des obligations d’entretien ou de travaux à sa charge, le bailleur aura d’autre part la faculté distincte, un mois après une simple notification par lettre recommandée restée sans effet, de faire exécuter l’obligation méconnue par toute entreprise de son choix aux frais, risques et périls du preneur. Les frais de cette intervention s’ajouteront de plein droit au premier terme suivant.
3/ À défaut de paiement du loyer, des accessoires et des sommes exigibles à chaque terme d’après le présent bail, quinze jours après une simple lettre recommandée demeurée sans suite, le dossier sera transmis à l’huissier, et les sommes dues automatiquement majorées des frais du contentieux et indépendamment de tous frais de commandement plus un intérêt fixe au taux de base bancaire le plus haut sur le marché majoré de trois points.
L’indemnité d’occupation à la charge du preneur en cas de non-délaissement des locaux après résiliation de plein droit ou judiciaire ou expiration du bail sans droit au renouvellement sera établie sur la base journalière d’un pour cent (1 %) du loyer au besoin à titre de pénalité forfaitaire.
Restitution des locaux
1/ En fin de bail, le preneur devra, quinze jours à l’avance, informer le bailleur de la date de son déménagement et lui communiquer sa nouvelle adresse.
Avant de déménager, le preneur devra, préalablement à tout enlèvement, même partiel, des mobiliers ou matériels, avoir acquitté la totalité des termes de loyers et accessoires et justifier, par présentation des acquits, du paiement des contributions à sa charge tant pour les années écoulées que pour l’année en cours.
2/ Le preneur devra, au plus tard le jour de l’expiration du bail, rendre les biens immobiliers donnés à bail, en bon état de réparation et d’entretien selon les obligations lui incombant aux termes du présent bail, ce qui sera constaté par un état des lieux à la suite duquel le preneur devra remettre les clés au bailleur.
Au cas où le preneur ne serait pas présent aux jour et heure fixés pour l’état des lieux, celui-ci sera établi par un huissier qui pourra se faire assister d’un serrurier pour pénétrer dans les lieux, les frais correspondants étant à la charge du preneur.
3/ Si des réparations ou travaux s’avéraient nécessaires, le preneur devra, dans les huit jours calendaires de la notification des devis établis par un bureau d’études techniques ou des entreprises agréées par le bailleur, donner son accord pour lesdits devis.
Si le preneur manifeste son intention de les exécuter lui-même, il devra s’engager, à titre de condition essentielle et déterminante, à les faire exécuter par des entreprises qualifiées et agréées par le bailleur dans le meilleur délai d’usage compte tenu de la nature des travaux à réaliser. En toute hypothèse, les travaux devront commencer et être réalisés dans les délais selon lesquels les entreprises contactées par le bailleur et ayant établi des devis se sont engagées à commencer et à exécuter ces travaux, le tout sous réserve que le bailleur produise au locataire des attestations des entreprises prenant de tels engagements.
Le préjudice du bailleur est suffisamment établi du seul fait de la nécessité qu’il aura à remettre les locaux en l’état cet élément attestant de la défaillance du preneur envers ses obligations.
Le preneur, pendant la durée nécessaire pour la remise en état et à compter de la date d’expiration du bail, versera au bailleur une indemnité journalière, fixée d’ores et déjà à 1/300 du montant du dernier loyer annuel révisé, accessoires compris.
Seule une remise des clés en " mains propres " du bailleur ou du représentant qu’il aura désigné et un déménagement complet de tous les biens et objets vaudront libération des locaux et délieront le preneur de ses obligations liées au bail à l’exception de celles relatives à une éventuelle remise en état des locaux au vu des documents dressés.
Indivisibilité
Le bail est déclaré indivisible au seul bénéfice du bailleur, notamment en cas de sous-location partielle. En cas de copreneurs par l’effet de mutations quelconques, l’obligation des copreneurs sera réputée indivisible et solidaire.
Dépôt de garantie
Le preneur a à l’instant versé au bailleur qui le reconnaît et lui en consent bonne et valable quittance, la somme de trois mille neuf cents euros (3.900,00€), montant du dépôt de garantie et représentant trois mois de loyer.
Cette somme sera conservée par le bailleur pendant toute la durée du bail jusqu’au règlement entier et définitif de toute indemnité quelconque que le preneur pourrait devoir au bailleur à l’expiration du bail et à sa sortie des lieux. Elle est remise au bailleur à titre de nantissement, en application des articles 2071 à 2084 du code civil.
Dans le cas de résiliation du bail pour non-exécution de ces conditions, ce versement de dépôt de garantie restera acquis au bailleur à titre d’indemnité, de dommages et intérêts sans préjudice de tous autres.
En cas de révision du loyer, cette somme sera augmentée ou diminuée proportionnellement à la variation du loyer.
Toutes contestations relatives au présent bail seront du ressort des tribunaux dont dépendent les locaux.
Fait à Paris en deux exemplaires, le 21 septembre 2009
Le Bailleur
(Lu et approuvé, bon pour accord)
Le Preneur
(Lu et approuvé, bon pour accord)
Ont été annexés au présent bail les documents suivants après avoir été revêtus de la signature des deux parties sur la première et dernière page ; à savoir :
– plan du bien loué,
– règlement de copropriété (extraits relatifs aux charges, description des lots loués, règles d’occupation des parties privatives et communes, destination de l’immeuble ...) ;
– certificat parasitaire de moins de trois mois ;
– attestation de recherche d’amiante ;
– dossier technique amiante et fiche récapitulative ;
– état des risques technologiques et naturels prévisibles ;
– diagnostic de performance énergétique :
– document unique regroupant les diagnostics ;
– état des lieux ;
Cet exemple de bail commercial 3-6-9 a été signé entre une SCI et une SARL pour la location d’un local commercial à usage de bureaux.
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