Comme tout autre achat d’un bien immobilier une acquisition dans une résidence seniors peut présenter certains aléas.

Durée de l’investissement

Tout d’abord, l’acquisition d’un logement dans une résidence seniors est un engagement à long terme.

En effet, si le promoteur rembourse à l’investisseur la TVA, ce remboursement oblige ce dernier à garder le bien pendant 20 ans.

Heureusement aujourd’hui, dans le cas où le bail est transféré au nouvel acquéreur, il est possible d’éviter le remboursement de la TVA.

Remarquons que dans ce cas, il sera aussi possible pour le nouvel acquéreur ayant choisi le dispositif du Loueur en Meublé Non Professionnel d’amortir son bien sur 25 ans (se reporter à notre article précédent sur l’avantage fiscal Censi-Bouvard).

Si l’investisseur revend son bien avant le terme de ce délai de 20 ans, celui-ci devra restituer au fisc la part de la TVA correspondant aux années qui manquent.

Revente de la résidence seniors

La revente du logement peut être parfois difficile, car les acheteurs potentiels préfèreront acquérir un bien immobilier neuf qui leur apportera un avantage fiscal (réduction d’impôt par exemple).

Coûts cachés

Autre élément négatif de tout type d’investissement défiscalisé d’ailleurs : les coûts qu’on oublie généralement de mentionner :
– les charges de copropriété,
– les taxes (la taxe foncière en particulier toujours à la charge du propriétaire du bien immobilier),
– les frais de remise en état du logement (tous les 5 à 10 ans).

Chiffrer ces inconvénients

La rentabilité annoncée d’un tel investissement doit donc être légèrement réduite pour anticiper les risques précédemment mentionnés, mais reste souvent supérieure à la rentabilité moyenne d’un investissement immobilier locatif classique (qui comporte lui aussi des risques spécifiques d’ailleurs, en particulier celui de dommages dans le logement, nettement supérieur à celui constaté dans les résidences seniors).