Assurance locataire loyer impayé

Un locataire qui travaille en CDI et recherche un logement peut souscrire une assurance qui va protéger son bailleur du risque d’impayés, l’objectif étant alors de décharger le bailleur de cette précaution afin d’obtenir le logement qu’il propose à la location.

Un locataire, dès lors qu’il dispose d’un emploi en CDI, a la possibilité de souscrire une assurance loyers impayés qui couvrira son bailleur du risque d’impayé en cas de rupture de son contrat de travail.

Risque couvert par l’assurance locataire

L’assurance du locataire intervient dans le cas où ce dernier se retrouverait dans l’impossibilité de faire face à une échéance pour l’une des raisons suivantes :
 du fait d’un arrêt de travail pour des raisons médicales, suite à un accident notamment,
 en cas de rupture de son contrat de travail qui doit obligatoirement être un CDI (une assurance ne peut pas jouer au terme d’un CDD dont l’échéance est donc connue d’avance) et qui aura débuté depuis plus de 6 mois.

Montant de l’indemnisation

Pour prendre en exemple le contrat proposé par la Caisse d’Épargne, le montant de la garantie de l’assurance locataire est égale au loyer à payer.

Cependant, deux délais viennent repousser la date du premier versement :
 un délai de carence de 6 mois,
 un délai de franchise de 3 mois.

Ensuite, l’assurance est versée mais pour une durée de 12 mois au maximum.

Coût de l’assurance locataire

La prime d’assurance à payer par le locataire dépend évidemment du montant du loyer. Cette prime peut être comprise entre :
 moins de 80 euros par an pour couvrir un loyer de 200 euros mensuels,
 800 euros par an pour un loyer de 2.000 euros.

Le montant de la prime est donc proportionnel au loyer, ce qui permet d’évaluer rapidement le coût de l’assurance recherchée (avec une base de 40 euros par tranche de 100 euros de loyer).

Inconvénient d’un tel contrat

Tout d’abord, il faut noter que ce coût reste supérieur à celui demandé à un bailleur pour couvrir le même risque.

De plus, la durée d’indemnisation du risque de 12 mois est inférieure à celle qu’offre un contrat propriétaire bailleur.

Mais surtout, seule la partie loyer est prise en compte par le contrat locataire, alors qu’un contrat loyers impayés classique, de type GLI proposé par toutes les compagnies d’assurance, couvre à la fois les loyers impayés mais également les frais de procédure judiciaire (avocat en cas de demande d’expulsion) ainsi que les frais de remise en état du logement (si des dommages ont été constatés durant cette période d’occupation du logement).

Pourquoi une assurance loyers impayés souscrite par le locataire ?

L’intérêt d’un tel contrat pour un locataire réside dans le fait de présenter dans son dossier présenté à un bailleur privé toutes les garanties pour le rassurer quant au sérieux de sa demande de logement. Étant donné un marché du travail tendu, assurer son bailleur qu’en cas de perte d’emploi on aura le temps ou bien de retrouver un emploi équivalent, ou bien de quitter son logement, n’est pas une garantie négligeable.

Cependant, pourquoi ne pas proposer plutôt à son bailleur l’assurance Visale désormais proposée dans cette même situation (sauf pour les locataires en CDI confirmé, ce dispositif de cautionnement des loyers s’adressant aux personnes en début de contrat de travail) ?

Pour compléter son dossier de demande de location destiné à un bailleur privé, un locataire a la possibilité de souscrire une assurance qui couvrira le bailleur du risque d’impayé dans le cas où le locataire perdrait son emploi.

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